Stage photo – l’analyse d’une apprentie photographe
Je dirais comme n’importe quel séjour de l’ APA.
Surprenant, épuisant, vivifiant, terrifiant (oui oui, aussi ). Je peux être terrifiée sans avoir peur. Si ? A l’inverse ça ne peut pas marcher. Pour une fois. Comment puis-je vous décrire l’atelier photo… En restant objective et partiale étant donné mon implication en tant que colocataire de l’APA ( j’espère qu’ils ne vont pas me jeter dehors). Je plaisante bien sûr. Des fois je me prends trop la tête. Comme nous tous je suppose. On a un cerveau c’est pour s’en servir me dirait ma mère. Disons que j’aurais aussi pu ajouté, déroutant. L’atelier photo. Quatre semaines. Quatre semaines pour enfin voir le résultat d’une photo que tu penses avoir vaguement prise dans ce sens, euh… Non. Je me souviens plus de cette photo. Et celle-ci….euh…non plus. Et au final, au bout de quaaaaaaatre très longues semaines d’attente, tu ne sélectionnes plus qu’une seule que tu penses avoir prise sur toutes les autres que tu es sûre de ne pas avoir prise. Sûre et certaine. Première rencontre. On m’a balancé un appareil jetable qui date de mathusalem, le truc à roulettes tu sais pour recharger. On a vite oublié. La technologie nous abrutis. On ne sais plus comment fonctionne un appareil jetable avec des négatifs comme à l’ancienne, que tu amenais chez le photographe pour les développer. Vous vous souvenez ? Bon ! En règle général on n’attendait pas quatre semaines pour avoir le résultat final. 😂😂 Ok, ça nous a permis de passer quatre samedis de suite en petit groupe à partager une activité commune, un goûter commun à attendre avec nous le résultat final. Je crois que chaque artiste n’est jamais satisfait de son œuvre. Un artiste est un puit sans fond, de créativités, à la recherche sans cesse de la perfection, de l’excellence. Peut-être l’inaccessible. Peut-être.
Article rédigé par Axelle